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l'économie au service d'un monde capitaliste

l'économie au service d'un monde capitaliste
  • commentaires et analyses objectives des différents mouvements de l'économie mondiale, les crises, la politique, les guerres. de l'éboueur au trader en passant par les politiques, nous faisons de l'économie à tout les niveaux.
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2 avril 2014

Gauche vs Droite

Nous en parlons très souvent, en milieu professionnel, rural ou urbain. Quoique chacun se reserve le droit de n'y trouver aucun intérêt, nous sommes tous concernés par la direction que nos dirigeants donne à nos pays. La politique est au coeur même de l'Etat.

Gauche ou Droite?

Conscient que la prise de partie avant le verdict gauchit le raisonnement, il est bon de savoir comment voter objectivement ceux qui soutiennent nos idées?

Pourquoi parle t on de gouvernement de gauche, de gouvernement de droite? vers quel bord nous nous sentirons plus attirés?

Cet prochain article changera surement votre vision de la politique.

Restez connectés...TRES BIENTOT! Amis économistes.

gauche vs droite

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27 février 2014

ACTUALITE: Côte d'Ivoire - Augmentation de la taxe sur le tabac

La taxe appliquée au tabac en Côte d'Ivoire passe désormais de 23 à 25% suite à une annonce, mardi selon les résultats de l’atelier du Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES), sur l’harmonisation des taxes du tabac dans l'espace de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

L’atelier qui vise à décourager à terme la consommation du tabac avait préconisé l’application de taxe de 35%. Toutefois ces mesures préconisées à l’ouverture des travaux mardi qui s’achèveront jeudi, devront encore passer devant les différents parlements des pays de la CEDEAO avant d’entrer en vigueur.

Pour rappel, la Côte d'Ivoire a adopté en octobre 2012, une loi interdisant de fumer dans les lieux publics, loi qui peine à être respectée par les fumeurs dans le pays.

Sources:
Nanita
Koaci.com

tabac

 

27 février 2014

Merci

Merci du soutient les amis... prochain sujet (très attrayant) très bientôt restez branchés et jetez un clique sur le blog quand vous pouvez Apprentis économistes

merci

21 février 2014

L'ECONOMIE POUR LES NULS: THEME I

Qui fabrique de l'argent? Si nous fabriquons de l'argent, pourquoi souffrons nous? Pourquoi ne pas en distribuer assez pour que chacun ne manque de rien?

Nous existons dans un monde cruel et égoïste a-t-on l’habitude d’entendre. Les motivations qui nourrissent cette pensée sont – pour l’imagerie populaire – les guerres, la famine, les injustices, le chômage, la pauvreté etc. c’est un secret de polichinelle d’affirmer que l’argent est le nerf de ce système économique qui ne cesse d’essuyer les critiques au sujet de son caractère capitaliste très avancé. Dans le noble but de parfaire ce système et faire face aux injustices, nous nous sommes tous posés ces questions au moins une fois :

qui fabrique l’argent ? Qui le distribue ? Si nous fabriquons nous même de l’argent pourquoi souffrons nous ? Pourquoi ne pas en fabriquer plus et en distribuer à tous ceux qui sont dans le besoin ?

Ces questions sont d’une telle importance qu’il serait bon d’y apporter des réponses convenables. C’est ce à quoi nous nous engageons dans l’analyse qui suit.

Pour se faire, nous commencerons par développer la nécessité de créer un instrument d’échange (I) avant de terminer avec le processus de fabrication et de redistribution de l’argent (II).

 

I – LA NECESSITE DE CREER UN INSTRUMENT D’ECHANGE

    

      1 – Genèse

 

A ce niveau il est intéressant de savoir qu’il y a deux conceptions qui s’affrontent. Précisons toutefois que celles-ci se rejoignent sur la nécessité de créer un instrument d’échange commun :

 

- la conception des économistes Classique et Néoclassiques d’une part, et

- la conception des économistes Keynésiens (John M. Keynes étant le chef de fil de cette pensée) d’autre part.

 

  • Pour la première catégorie, tout a commencé avec le système de TROC. Le TROC est - en de simples termes - un système d’échange dans le quel les agents économiques procèdent à des échanges de biens contre biens, c’est un marché qu’on pourrait qualifier de gré à gré. C'est-à-dire qu’il n’était régis par aucune norme légale mais était surtout basé sur le crédit que lui accordaient les agents économiques. Pour faire simple si Mr BOURGEOIS désire acquérir un poste téléviseur, d’abord, il doit en discuter avec Mr RICHE qui a – dans le meilleur des cas – exactement le poste téléviseur dont à besoin Mr BOURGEOIS. Ensuite, il faudrait que Mr BOURGEOIS soit en possession d’un bien que désire obtenir Mr RICHE. Et enfin d’un commun accord l’échange se fait.

Il a existé plusieurs autres façons de procéder avec le TROC, mais intéressons nous particulièrement à cette situation.

Comme on peut le constater, ce système d’échange peut s’avérer énigmatique lorsque l’on évoque le problème de la double coïncidence des désirs des co-échangistes. Dans notre cas il faut que Mrs BOURGEOIS et RICHE aient chacun des biens qu’ils désirent mutuellement. Situation qui semble improbable. Aussi,  le TROC  défini si simplement devient-il très complexe voire irréalisable à certains moments ; surtout quand le nombre de co-échangistes (demandeurs et offreurs de biens) croit excessivement et qu’ils sont très distants les uns des autres.

 

  • Contrairement aux économistes Classiques et Néoclassiques, les économistes Keynésiens vont nous montrer l’émergence d’une monnaie matérialisée par des métaux précieux (or et argent).

L’or et l’argent étaient deux biens économiques utiles et rares donc spéciaux. Autrefois les Princes et les Rois en contrepartie de leur protection vont exiger des agents économiques des quantités d’or et d’argent. Les pièces métalliques frappées par les Princes et les Rois vont bénéficier de la confiance des agents et être acceptées par tous comme moyen de leur richesse et leurs avoirs. On assistera à des échanges de biens contre des pièces d’or et d’argent.

Lorsque les échanges deviennent de plus en plus importants, le besoin en pièces métalliques devient de plus en plus grand. Il faut donc beaucoup d’or et d’argent. Ce qui n’est pas aisé si nous nous souvenons que ces métaux sont très rares. On est donc confronté au problème de l’insuffisance de l’or et d’argent pour répondre au volume sans cesse croissant des échanges. Notons toutefois que ce système, du fait du manque d’or et d’argent, a enregistré plusieurs falsifications.

 

Les deux doctrines se disputent bien la version exacte de l’origine de la monnaie. Mais les exigences du TROC d’une part et les insuffisances du système de métaux précieux (or et argent) d’autre part les rassemblent sur la nécessité d’un instrument d’échange répondant à toutes ces exigences : la Monnaie.

  

        2 – Avènement et importance de la monnaie

 

Commençons par définir la monnaie.

La monnaie peut se définir comme instrument d’échange possédant les fonctions suivantes :

 

  • Instrument d’échange : c’est sa fonction première. Il n’y a plus d’intermédiaires, tous les agents économiques ont confiance en cette monnaie et l’utilisent pour leurs différentes transactions.
  • Unité de compte : la monnaie permet de mesurer, d’évaluer les biens ou le patrimoine des agents économiques. Pour faire simple c’est l’argent qui fait qu’on peut dire que Mr BOURGEOIS est mieux nantis que Mr RICHE du fait du niveau important de son salaire ou de son avoir en banque.
  • Réserve de valeurs : cette fonction s’apparente au motif de précaution. C'est-à-dire qu’on est pas obligé de dépenser ce qu’on a actuellement. La monnaie nous permet de différer nos achats donc d’épargner pour nos éventuels investissements futurs.

Les agents économiques rationnels utilisent la monnaie pour des raisons de transactions, précaution et spéculation.

 

II – LE PROCESSUS DE FABRICATION ET LA REDISTRIBUTION DE L’ARGENT 

 

L’argent subit un long processus de fabrication. La monnaie fiduciaire communément appelée « billet » est fabriquée à base de fibres de coton. Ce qui rend les billets moins vulnérables aux déchirures que subit le papier fait à base de bois ; tandis que la monnaie divisionnaire ou encore « pièces métalliques » est faite à base de métaux.

Pour notre part nous nous intéresserons ici au volet économique.

L’organe ou l’institution habilitée à produire et à réguler la monnaie dans un pays est la Banque Centrale. C’est aussi elle qui - dans la longue liste de ses responsabilités – dicte la politique économique de l’Etat. L’argent est donc produit au niveau de la Banque Centrale.

 

Mais comment la redistribution de l’argent se fait-elle ?

 

La banque centrale en accord avec le gouvernement affecte cet argent qu’elle fabrique au Trésor Publique (instance Etatique) suivant les exigences économique et budgétaires (masse salariale, dépenses publiques, etc.). C’est le Trésor Publique qui est chargé de payer les fonctionnaires et autres agents. Mais l’expérience montre que peu sont les fonctionnaires qui se font payés directement au Trésor Publique. Ceux qui le font procèdent ainsi pour éviter les taux bancaires qu’ils jugent élevés. Mais en majorité les agents se font payés dans les Banques Commerciales, c'est-à-dire celle vers lesquelles nous allons par exemple pour l’ouverture d’un compte chèque, épargne, ou encore pour un prêt (pour ne citer que ces exemples). Ce sont ces Banques Commerciales qui reçoivent l’argent du Trésor Publique et le mettent à disposition des bénéficiaires.

 

Comment savoir quelle quantité de monnaie injecter ?

 

Pour se faire la Banque Centrale utilise plusieurs indicateurs mais particulièrement la vitesse de la monnaie. Cet indicateur mesure l’activité économique et donc le niveau des transactions dans une économie. Plus cet indicateur est élevé plus l’argent circule et plus l’activité économique est dense. Après injection la Banque Centrale observe les besoins et la taille des échanges avant de faire fonctionner à nouveau la planche à billets.

Les pays moins compétitifs verront leur vitesse de monnaie faible du fait du niveau bas des transactions qui explique la faiblesse de leur monnaie. Ces pays sont en voie de développement et donc les besoins des agents économiques ne sont pas les mêmes que ceux des pays développés. Mr BOURGEOIS, citoyen d’un pays développé a besoins par exemple d’une machine à laver, d’un toasteur ou encore d’une micro-onde. Vu le niveau élevé de transaction de son pays, ces produits sont des biens normaux et nécessaires. Tandis que Mr RICHE, citoyen d’un pays en voie de développement n’y songe pas pour la simple raison que dans la situation de son pays ces produits sont des biens de luxe, donc hors de prix.

Le temps d’attente avant une nouvelle injection de monnaie dans l’économie d’un pays en voie de développement sera élevé au regard du niveau bas de sa vitesse de monnaie. La Banque Centrale ne peut pas injecter de nouveaux billets avant que les indicateurs aient atteint des niveaux satisfaisants afin d’éviter tout déséquilibre. Du coup l’argent circule, mais malheureusement entre les mains d’une poignée de personnes. L’argent manque ; les apparitions épisodiques de certains billets sont même comparables à une éclipse solaire. La pauvreté  s’installe et le niveau du chômage croît excessivement.

Tandis que dans un pays développé, la taille importante des transactions permet de maintenir la vitesse de la monnaie à un niveau plus que raisonnable. La Banque Centrale peut aisément réinjecter de nouveaux billets et faire face à la pauvreté. 

On peut évoquer, parmi les problèmes que rencontre la Banque Centrale dans l’injection de monnaie, celui de la bancarisation. Pour faire simple la bancarisation est l’aptitude d’un pays à utiliser le système bancaire pour les différentes transactions.

Un pays à taux de bancarisation faible aura une activité économique faible et donc une vitesse de monnaie considérablement faible. Les agents économiques épargnent peu à la banque. Du coup les banques prêtent difficilement, ce qui réduit le niveau des investissements et par un effet boule de neige, affecte la courbe du chômage.

 

Ce sont là quelques situations dont tient compte la Banque Centrale pour déterminer la masse monétaire à injecter dans l’économie tout en maintenant l’équilibre.

 

Une raison majeure pour laquelle l’argent n’est pas distribué de façon arbitraire : l’inflation.

 

L’inflation est la hausse durable et généralisée des prix. En clair on parle d’inflation lorsqu’il y a une flambée générale des prix des biens et services sur les différents marchés.

Imaginons un monde dans lequel l’argent est distribué de façon arbitraire, de sorte qu’il n’y ait pas de souffrances. On remarquera que tous les agents économiques ont de l’argent, ils peuvent subvenir à leurs besoins, épargner et investir, ce qui est intéressant. Mais les conséquences de cette « théorie du monde idéal » le sont moins.

Dans ce monde idéal tout agent a suffisamment d’argent pour effectuer les transactions. Le producteur c'est-à-dire le marchand de biens et services veut à son tour avoir de l’argent et faire marcher son affaire.

Prenons pour cette explication un bien particulier : la voiture.

L’automobile étant un bien nécessaire au déplacement, les agents économiques voudront s’en procurer pour leurs différents déplacements. La demande est du coup très forte, tous le monde à besoin d’une voiture. Alors les concessionnaires décident d’augmenter le prix des voitures dans le souci de faire marcher leur affaire et être comme tout le monde riche. Cette hausse se généralisera aux autres biens de nécessité. C’est la Loi de l’offre et la demande : plus la demande est forte, plus les prix augmentent. Le pouvoir d’achat, c'est-à-dire la capacité de chaque agent à acheter un certain nombre de biens et services sous la contrainte de son budget, va baisser car Mr BOURGEOIS agent économique rationnel qui gagne 20 000 000 UM (Unité Monétaire), pour des soucis d’épargne, ne pourra plus aisément s’acheter une voiture qui est passée de 4 000 000 UM à 19 000 000 UM en seulement 3 mois. Les agents économiques à l’image de Mr BOURGEOIS sont confrontés au même problème. Le besoin de fabriquer encore de l’argent s’impose. La Banque Centrale au service du système altruiste injecte à nouveau de l’argent pour que Mr BOURGEOIS puisse s’offrir cette belle voiture. Au vu de cette nouvelle action, les producteurs toujours dans le but de gagner plus et faire prospérer leur affaire augmentent le prix des biens et services et ainsi de suite. L’acquisition de cette voiture devient énigmatique pour Mr BOURGEOIS. On est face à un cercle vicieux occasionné par l’inflation sous sa plus grande forme.

            On voit à la lumière de cet exemple l’impacte dévastateur de l’inflation dans le circuit économique et l’importance d’un organe de régulation légale de la masse de monnaie.

 

En somme il est bon de retenir que la nécessité d’un instrument d’échange a fait l’unanimité depuis toujours. Le système économique a connu plusieurs modifications dans le but de rendre irréprochable le fonctionnement de la monnaie. Aussi complexe que son fonctionnement puisse paraître, la distribution arbitraire de la monnaie est saugrenue voire irréalisable. Les pensées idéalistes contemporaines, pour notre part devront plutôt s’attaquer aux injustices du commerce international et au système capitaliste inspiré des grandes puissances.

  

            Le capitalisme exacerbé de notre monde peut alimenter aussi le pamphlet dont cette « théorie du monde idéal » est l’objet. Une économie guidée par le profit personnel et l’accumulation de richesse associée à la nature insatiable de l’être humain ne peut permettre un tel fonctionnement.

 

            On peut bien critiquer le dicton « c’est la loi du plus fort qui triomphe », mais n’oublions surtout pas que la loi du plus faible n’est pas forcément la meilleure.

           

 

 

19 février 2014

l'économie pour les nuls

Qui fabrique de l'argent? Si nous fabriquons de l'argent, pourquoi souffrons nous? Pourquoi ne pas en distribuer assez pour que chacun ne manque de rien?

ces question ont déjà bourdonné dans la tête de plus d'une personne. On vous expliquera sans tabous dans un sujet détaillé.

RDV le vendredi à parir de 18 h GMT dans ma rubrique "l'économie pour les nuls" dans le menu horizontal. A bientôt les apprentis économistes!

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